Alors que le programme Open Skies permet aux israéliens de découvrir des destinations européennes pour à peine quelques dizaines d’euros, les vols internes restent sous monopole « controlé » par Israir et Arkia.
Deux compagnies qui ne se refusent rien à en juger par le prix d’un aller simple Tel Aviv – Eilat, systématiquement plus cher que certaines destinations européennes.
“Dès qu’Eilat sera mis en concurrence, les compagnies aériennes nationales n’auront d’autres choix que de s’adapter au marché mais également d’arrêter de vendre le même produit à des prix surcotés.”
Conséquence de cette politique à deux vitesse, le tourisme d’Eilat souffre de manière chronique.
Sauf que…
Pour réduire cet écart de prix, le Ministre des transports examine attentivement l’ouverture des vols nationnaux en faveur de compagnies Low Cost étrangères, à des prix défiant toute concurrence.
On évoque le prix d’un aller simple Tel Aviv – Eilat pour 40 Shekels.
Dès qu’Eilat sera mis en concurrence, les compagnies aériennes nationales n’auront d’autres choix que de s’adapter au marché mais également d’arrêter de vendre le même produit à des prix surcotés, déclare Ziv Rosen, Directeur de Gulliver.
Faute de quoi, elles en subiront, une fois n’est pas coutume, les dommages collatéraux.
Au premier trimestre 2019, Israir avait enregistré une diminution de 12% de son chiffre d’affaire.
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